Franc-maçonnerie, amnésie et hypocrisie!

Franc-maçonnerie, amnésie et hypocrisie! 

Le règlement actuel du Grand Conseil prévoit un devoir d’annonce pour une fonction dirigeante, soit l’« appartenance aux organes de direction ou de surveillance de corporations, entreprises, établissements ou fondations »
Or de nombreuses associations fonctionnent de manière purement bénévole et ne perturbent en aucune manière le fonctionnement des institutions démocratiques. Occuper une fonction dirigeante d’une fanfare, d’un club sportif, de joueurs de Jass ou d’un mouvement scout ne pose pratiquement pas de problème de loyauté. Plus que la fonction, c’est bien la rémunération d’un élu de milice ou le financement de son parti qui crée un lien d’intérêt, que l’électorat mérite au moins de connaitre publiquement. 
La proposition d’adaptation du règlement n’apporte malheureusement aucune amélioration sur ce point! Par ailleurs, faire partie d’une loge ou d’un club de services est un élément qui relève clairement de la conscience personnelle et de la sphère privée, qui doit être protégée contre l’intrusion abusive de l’État. 

Continuer la lecture Franc-maçonnerie, amnésie et hypocrisie!

Assemblée Générale du Parti Pirate valaisan

Pour les élections fédérales 2015, le Parti pirate suisse (PPS) présente des listes dans 6 cantons au total (ZH, BE, SG, ZG, AG, VD). En Suisse romande, il concentre toutes ses forces dans le canton de Vaud, qui grâce à sa population dispose comparativement du plus grand nombre de sièges au Conseil national. Le PPVD présente en effet une liste de très haut niveau, avec les noms de 8 candidats, dont 2 femmes et 1 préfète.

Même s’il s’agit d’une élection fédérale, les différences de procédure entre les cantons sont néanmoins considérables: la chancellerie valaisanne exige en effet le dépôt de signatures de parrainage validées au préalable par chacune des communes concernées. Cela complique considérablement les choses, compte tenu de la dispersion géographique inévitable et d’horaires souvent réduits d’administrations communales de villages.
Dans d’autres cantons, la chancellerie se charge au contraire elle-même de cette opération. Ces formalités administratives bureaucratiques apparaissent totalement obsolètes aux yeux des pirates, alors que la prochaine innovation technologique attendue concernera un système de vote électronique sécurisé, fiable et transparent, à l’image de l’infrastructure développée avec succès par l’État de Genève et approuvée par la Confédération.

Par conséquent, les pirates valaisans revendiquent plus que jamais la modernisation des institutions cantonales et soutiennent activement l’initiative populaire pour l’élection d’une assemblée constituante par le peuple.

En outre, il a été jugé préférable par Comité de PPVs de gagner en visibilité auprès de la population et de se positionner plus souvent sur les sujets cantonaux afin de faire prendre conscience aux électeurs valaisans que le Parti pirate a son utilité et son importance pour le monde politique valaisan.

Dans cette optique, nous allons rédiger un programme spécifique pour répondre aux problématiques valaisannes afin de préparer au mieux les élections communales.

Assemblée Générale du Parti Pirate Valaisan le 29 aout 2015 à Sion

L’AG aura lieu à Sion à la salle Supersaxo
le samedi 29 aout 2015, entre 10h et 12h.

-après l’AG-

Barbecue

SAMSUNG CSC

Nous avons le plaisir de vous inviter à passer un moment sympa entre pirates autour d’une grillade, de bières bien fraiches et d’autres victuailles.
Vous pouvez sans autre venir uniquement à l’AG ou au barbecue. Vos amis, famille et connaissances – pirates ou non – sont évidemment les bienvenu-e-s!

Si vous comptez venir au barbecue, merci de vous inscrire ainsi que de noter la nourriture apportée sur le pad suivant pour une meilleure coordination :

Continuer la lecture Assemblée Générale du Parti Pirate Valaisan le 29 aout 2015 à Sion

R21: retour vers le futur

BackToTheFuture

Le 14 juin, le peuple valaisan se prononcera sur deux questions en rapport avec le projet R21 qui vise à la réforme de l’antique Constitution cantonale.

La première concerne le mode d’élection du Grand Conseil et la seconde concernant l’organisation des autorités valaisannes.

Le système d’élection a été jugé anticonstitutionnel par le Tribunal fédéral, celui-ci donnant beaucoup trop de pouvoir aux partis en place et ne favorisant pas la diversité. Suite à ce jugement, le Conseil d’État propose donc une nouvelle version. Lors des débats au Grand Conseil, deux propositions étaient en concurrence, toute deux s’accordaient sur une diminution du nombre de district passant de 13 à 6. La première proposition soutenait un système d’élection à la double-proportionnel en conservant les anciens districts devenant des sous-arrondissement et la seconde voulait un système proportionnel sans sous-districts.

Le système à la double-proportionnel est compliqué pour le citoyen. Ce système consiste à comptabiliser le score des partis politique pour un arrondissement pour attribuer les sièges, sièges qui seront ensuite répartis par candidats au prorata du score du parti dans l’arrondissement. Ce serait donc le résultat dans l’arrondissement qui viendra pondérer le vote du sous-arrondissement. Comment expliquer au citoyen que l’importance de sa voix dépend des résultats du sous-arrondissement voisin ? Le système prévoit de plus une exception pour l’arrondissement de Sierre qui ne compte pas de sous-district.

Alors que les discussions et consultation sur R21 sont ouvertes depuis plusieurs années, ce n’est que lors du débat finale qu’une partie d’élu haut-valaisan a demandé un quota minimum de 35 députés hauts-valaisans et cela sans rapport démographique. Même si actuellement, le nombre d’élus haut-valaisans dépasse ce nombre c’est une question de principe que de ne pas accepter de brader la démocratie pour des querelles entre les deux cotés de la Raspille. Cette proposition fut ajoutée au projet au dernier moment.

Lors du vote final, le Grand Conseil n’a retenu que la première variante, malgré la demande de la présidente de la commission Laeticia Massy (PLR) qui, vu le résultat très partagé, a plaidé pour laisser le choix au peuple entre les deux version.

La seconde question règle enfin la question des préfets et sous-préfets devenus inutiles et supprime la règle qui ne permet qu’un seul conseiller d’État par district.

Comme nous pouvons le constater, la réforme se contente de répondre au Tribunal Fédéral afin d’éviter une invalidation de toutes les prochaines votations cantonales. Les valaisans gravitent de plus en plus  autours des six grandes villes du canton et les micro-frontières inter-régionales ne doivent plus être un frein à la diversité et à l’ouverture du canton du Valais. Ni la peur du changement, ni les paroles de Maurice Tornay qui menace d’agir par décret en cas de refus devant le peuple ne nous empêcherons de dire un grand NON le 14 juin à un système d’élection trop peu ambitieux et de demander la création d’une Assemblée Constituante, la seule capable de réellement faire entendre la voix du peuple face au Gouvernement.